La plage est pleine d'agréments et attire beaucoup d'entre nous l'été quand il fait chaud et que le soleil brille. Elle n'est pourtant pas sans danger.
On élimine les dangers dûs à l’eau (mer, lac, cours d’eau) à proximité de la plage et les piqûres par insectes variés.
N’oublions pas de boire abondamment (attention à la déshydratation du jeune enfant et du sujet âgé) et de ne pas rester longtemps à la chaleur (coup de chaleur des premières années de la vie). Il ne faut pas marcher pieds nus (les pieds seront séchés avec soin après le bain pour éviter les mycoses-infections à champignons).
Le danger principal est le risque solaire.
Le rayonnement solaire est constitué de plusieurs sortes de rayons surtout infrarouges et ultraviolets (ces derniers divisés en UVA et UVB, les UVC étant normalement filtrés par la couche d’ozone).
Si le soleil a des effets positifs (calorique, antidépressif, stimulateur de défenses, facilitateur de synthèse vitaminique-vitamine D3 à action antirachitique), les effets néfastes d’une exposition excessive sont nombreux.
A court terme, après une exposition solaire importante survient un coup de soleil (rougeur intense).
A long terme, des expositions solaires répétées prédisposent à l’apparition de kératoses (« croûtes ») et de cancers cutanés (carcinomes les plus fréquents et redoutables mélanomes) ; elles augmentent les effets du vieillissement cutané dû à l’âge au niveau des zones découvertes (peau épaissie, sèche avec rides profondes et pigmentations).
Le bronzage débute 48 heures après exposition solaire pour être maximum au bout de 3 semaines. Il ne constitue pas un effet néfaste du soleil mais il ne protège en rien des effets secondaires de celui-ci ; il risque de donner une fausse sécurité en augmentant les durées d’exposition.
Comment prévenir ces effets du soleil : éviter les expositions solaires de l’enfant avant 3 ans ; éviter l’exposition aux heures où le rayonnement est le plus intense (entre 12 et 16 heures) ; donner la priorité à la protection vestimentaire (chemise, chapeau, lunettes) ; la protection par crèmes solaires obéit à certaines règles (l’adapter au type de peau, l’appliquer plusieurs fois dans la journée, l’indice en UVB devant au moins être de 20) et ne dispense pas de la protection vestimentaire. La protection solaire devra être augmentée chez des sujets particulièrement sensibles (roux, blonds à peau claire), chez les porteurs de maladies générales (lupus), de certaines dermatoses (urticaire solaire rare) ; réactions toxiques ou allergiques au soleil ; il conviendra d’être particulièrement protecteur chez les personnes prenant des médicaments sensibilisant la peau à l’action du soleil (diurétiques, certains antibiotiques) ; certains cosmétiques et certains traitements appliqués sur la peau peuvent être à l’origine de réactions sous l’effet du rayonnement solaire.
A la plage comme ailleurs, n’érigeons pas comme les Egyptiens et les Incas, le soleil au rang de divinité ! Faisons-en un ami à fréquenter avec modération ?